On ne vous dit pas tout !! Préemption communale des fonds de commerces. Derrière une annonce fracassante du Maire se posant en «protecteur » des fonds de commerces ventabrennais, Vivons Ventabren vous dévoile la vérité sur cette mesure purement électoraliste sans efficacité qui en réalité menace nos entreprises, les futurs commerçants et nos finances. Découvrez notre analyse complète :
Chers Ventabrennais,
Par la décision n°14 prise au dernier Conseil Municipal, la commune se donne le droit de préempter les ventes des fonds de commerce, des fonds artisanaux, des baux commerciaux et de certains terrains de 300 à 1000m2 situés dans le périmètre de l’Héritière et du Tchak (nouveau projet COGEDIM).
Dans sa présentation du projet de l’Héritière le 11 octobre, le maire sortant vous a déclaré que cette décision lui donne le pouvoir d’empêcher les implantations non-désirables (exemple : un McDonald…) et de protéger le commerce de proximité.
Nous tenons à vous alerter, en particulier les commerçants actuels ou à venir, sur le fait que c’est tout le contraire : malgré l’apparent pouvoir de protection que se donne le maire sortant, la décision appauvrit la commune et va dissuader les commerçants d’investir.
Pourquoi la décision dissuade les commerçants d’investir ?
Un commerçant qui s’installe doit savoir qu’il pourra revendre un jour.
Si vous savez que la municipalité peut préempter la vente, vous perdez la certitude que vous pourrez vendre librement à l’acheteur de votre choix et dans les meilleures conditions. La valeur de votre investissement diminue automatiquement, vous allez chercher mieux ailleurs.
Pourquoi la décision appauvrit la commune ?
La mairie utilise les fonds communaux (votre argent) pour préempter la vente. Ces fonds auraient pu être utilisés pour rendre des services aux citoyens, construire des infrastructures, etc…
Elle doit gérer les commerces préemptés, payer les salaires et faire tourner la boutique alors qu’elle n’a pas les compétences nécessaires.
Pour préserver la valeur du fonds de commerce, le commerce doit être aussi performant qu’avec le précédent propriétaire qui, lui, était un professionnel. Si ce n’est pas le cas, la mairie fera une moins-value à la revente.
La mairie est obligée de revendre au bout de deux ans. Rien ne prouve qu’elle saura mieux que l’ancien propriétaire trouver le « bon » acheteur.
En tout état de cause, si elle n’y parvient pas, la mairie est obligée de céder au candidat qu’elle avait préempté auparavant, très probablement en enregistrant une perte.